Le 11 Novembre 2008 était le quatre
vingt dixième anniversaire de la commémoration de l’Armistice du 11
novembre 1918. Un cortège silencieux s’est rendu au Monument aux Morts
du cimetière.
Cette année les Pélissannais ont constaté avec
tristesse l’absence de Monsieur MALACRIDA, lui qui n’avait jamais
manqué une commémoration. Mais certains de ses anciens élèves de
l’école de la Gare sont toujours présents dans les cortèges. Ce 11
Novembre, des jeunes élèves de l’école de la Gare sont là, accompagnés
de leur maître, qui lui aussi a été élève de Monsieur MALACRIDA. C’est
le signe que le devoir de mémoire enseigné se perpétue dans l’histoire
et, de là-haut Monsieur MALACRIDA, vous pouvez être très
fier.
Monsieur Henri MALACRIDA a été Redouté, puis Apprécié et aujourd’hui Regretté.
Monsieur
MALACRIDA a été un instituteur modèle à l’école de la Gare. Tous les
élèves et les parents le redoutaient. Mais une fois en classe, tous les
élèves le respectaient et travaillaient, même les plus "coriaces". Tous
ses élèves avaient une tenue exemplaire dans le village vis-à-vis des
"grandes personnes". Il a remis dans le droit chemin les plus fortes
têtes, qui lui en sont plus que reconnaissantes aujourd’hui. La
morale faisait partie de son rituel quotidien : la petite histoire et
le résumé à apprendre pour le lendemain. Il nous a inculqué la
politesse, le respect, l’histoire de France, le Patriotisme, le devoir
de mémoire. Et aucun de nous, ses anciens élèves, ne s'est plaint
d’une quelconque maltraitance. A chaque 11 Novembre, il amenait ses
élèves à la commémoration et, devant le monument aux morts au cimetière
à la lecture des noms des soldats, tous reprenaient en cœur «Mort pour
la France !». Et c’est grâce à Monsieur MALACRIDA que le devoir de
mémoire se perpétue, de ses anciens élèves à leurs enfants et petits
enfants, en les faisant se rendre à chaque 11 Novembre au cimetière et
aux autres commémorations, pour la mémoire de nos chers soldats
disparus pour la France.
C’était l’instituteur préféré de tous
sans aucune exception. Tous ses anciens élèvent respectaient Monsieur
MALACRIDA qui, sur le tard, se rappelait encore le prénom et nom de
tous ses élèves. Personne ne pourra vous oublier, Monsieur MALACRIDA
et, à chaque commémoration, une pensée personnelle de ses anciens
élèves vous sera réservée. Aujourd’hui ses anciens élèves le pleurent.
Tous
ses anciens élèves, les parents d’élèves d'aujourd'hui, les
Pélissannais, l’Association de Défense et Protection du Patrimoine des
Pélissannais s’associent à sa famille pour la perte de cet être cher et
lui présentent leurs plus sincères condoléances.
Un ancien
élève
La classe de CE 1 en 1973
Nous
annoncions en octobre par un tract la scandaleuse décision de la
municipalité d'alimenter en eau de ville notre Fontaine du Pélican.
Comme nous tous, notre municipalité a dû recevoir la facture de la
S.E.M. La note devait être salée et l’eau a été coupée le 27 novembre
dernier !
Nous confirmons, grâce au dernier relevé du 27/11/08,
la consommation d’eau de la Fontaine, de l’ordre de 40 m3 par jour
pendant 154 jours, pour un total de 6 136 m3.
Le coût de
la décision malheureuse, qui a eu pour résultat de verser à la
Touloubre une précieuse eau de ville entre le 26 juin et le 27
novembre, en dépit de l'arrêté préfectoral qui imposait à tous des restrictions d'eau cet été, est élevé. Au coût moyen de 2,80 uros le m3, le total se monte à 17 180 Euros.
L’alternative
simple d’entretenir notre patrimoine et de remettre l’eau de la source
à notre Fontaine du Pélican n’a pas rencontré l’adhésion de notre
municipalité, car la même somme aurait permis de financer en grande
partie les travaux de réfection de l’aqueduc souterrain.
Manon des Sources à Pélissanne
? Si Marcel Pagnol était encore de ce monde, il aurait probablement eu
à cœur d’adapter cette nouvelle version. Hélas la réalité dépasse une
fois de plus la fiction.
Mais qui a pu souffler à l’oreille de
notre municipalité la décision de ne pas réalimenter notre Fontaine par
l’eau de la source ? Peut-être des promoteurs immobiliers, qui
s’adjugent le droit de gérer notre patrimoine ? Dans l’espoir de nous
imposer au futur Plan Local d’Urbanisme un lotissement à la place du «
Château de Piquette », où se trouve la source de la Fontaine… A qui
profite ce gâchis ? Sûrement pas aux Pélissannais, qui de toutes façons
paieront cette facture supplémentaire avec leurs impôts.