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Articles de décembre :
Hommage à Henri MALACRIDA,
17180 Euros,
Vous avez dit « économies en période de crise » ?
La sécurité au feu tricolore du musée
Le feuilleton du Clos Saint-Jean



Hommage à Henri MALACRIDA

Henri Malacrida
Henri Malacrida le 22 août 1994 (50ème anniversaire de la libération de Pélissanne)

Le 11 Novembre 2008 était le quatre vingt dixième anniversaire de la commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918. Un cortège silencieux s’est rendu au Monument aux Morts du cimetière.

Cette année les Pélissannais ont constaté avec tristesse l’absence de Monsieur MALACRIDA, lui qui n’avait jamais manqué une commémoration. Mais certains  de ses anciens élèves de l’école de la Gare sont toujours présents dans les cortèges. Ce 11 Novembre, des jeunes élèves de l’école de la Gare sont là, accompagnés de leur maître, qui lui aussi a été élève de Monsieur MALACRIDA. C’est le signe que le devoir de mémoire enseigné se perpétue dans l’histoire et, de là-haut  Monsieur MALACRIDA, vous pouvez être très fier.

Monsieur Henri MALACRIDA a été Redouté,  puis Apprécié et aujourd’hui Regretté.

Monsieur MALACRIDA a été un instituteur modèle à l’école de la Gare. Tous les élèves et les parents le redoutaient. Mais une fois en classe, tous les élèves le respectaient et travaillaient, même les plus "coriaces". Tous ses élèves avaient une tenue exemplaire dans le village vis-à-vis des "grandes personnes". Il a remis dans le droit chemin les plus fortes têtes, qui lui en sont plus que reconnaissantes aujourd’hui. La morale faisait partie de son rituel quotidien : la petite histoire et le résumé à apprendre pour le lendemain. Il nous a inculqué la politesse, le respect, l’histoire de France, le Patriotisme, le devoir de mémoire. Et aucun de nous, ses anciens élèves, ne s'est plaint d’une quelconque maltraitance. A chaque 11 Novembre, il amenait ses élèves à la commémoration et, devant le monument aux morts au cimetière à la lecture des noms des soldats, tous reprenaient en cœur «Mort pour la France !». Et c’est grâce à Monsieur MALACRIDA que le devoir de mémoire se perpétue, de ses anciens élèves à leurs enfants et petits enfants, en les faisant se rendre à chaque 11 Novembre au cimetière et aux autres commémorations, pour la mémoire de nos chers soldats disparus pour la France.

C’était l’instituteur préféré de tous sans aucune exception. Tous ses anciens élèvent respectaient Monsieur MALACRIDA qui, sur le tard, se rappelait encore le prénom et nom de tous ses élèves. Personne ne pourra vous oublier, Monsieur MALACRIDA et, à chaque commémoration, une pensée personnelle de ses anciens élèves vous sera réservée. Aujourd’hui ses anciens élèves le pleurent.
 
Tous ses anciens élèves, les parents d’élèves d'aujourd'hui, les Pélissannais, l’Association de Défense et Protection du Patrimoine des Pélissannais s’associent à sa famille pour la perte de cet être cher et lui présentent leurs plus sincères condoléances.
  
          Un ancien élève 

ecole75

La classe de CE 1 en 1973

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17 180 Euros

Nous annoncions en octobre par un tract la scandaleuse décision de la municipalité d'alimenter en eau de ville notre Fontaine du Pélican. Comme nous tous, notre municipalité a dû recevoir la facture de la S.E.M. La note devait être salée et l’eau a été coupée le 27 novembre dernier !

Nous confirmons, grâce au dernier relevé du 27/11/08, la consommation d’eau de la Fontaine, de l’ordre de 40 m3 par jour pendant  154 jours, pour un total de 6 136 m3.

Le coût de la décision malheureuse, qui a eu pour résultat de verser à la Touloubre une précieuse eau de ville entre le 26 juin et le 27 novembre, en dépit de l'arrêté préfectoral qui imposait à tous des restrictions d'eau cet été, est élevé. Au coût moyen de 2,80 uros le m3, le total se monte à 17 180 Euros.

L’alternative simple d’entretenir notre patrimoine et de remettre l’eau de la source à notre Fontaine du Pélican n’a pas rencontré l’adhésion de notre municipalité, car la même somme aurait permis de financer en grande partie les travaux de réfection de l’aqueduc souterrain.

Manon des Sources à Pélissanne ? Si Marcel Pagnol était encore de ce monde, il aurait probablement eu à cœur d’adapter cette nouvelle version. Hélas la réalité dépasse une fois de plus la fiction.

Mais qui a pu souffler à l’oreille de notre municipalité la décision de ne pas réalimenter notre Fontaine par l’eau de la source ? Peut-être des promoteurs immobiliers, qui s’adjugent le droit de gérer notre patrimoine ? Dans l’espoir de nous imposer au futur Plan Local d’Urbanisme un lotissement à la place du « Château de Piquette », où se trouve la source de la Fontaine… A qui profite ce gâchis ? Sûrement pas aux Pélissannais, qui de toutes façons paieront cette facture supplémentaire avec leurs impôts.



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Vous avez dit « ECONOMIES en période de crise » ?

Tout laissait à penser qu’au cours de la période de crise que nous traversons, la commune préparait une bonne action pour les plus démunis de la commune…Apparemment sous le signe de la solidarité, le repas traditionnel de fin d’année offert par la commune à ses employés est en effet supprimé cette année.

Mais soyons rassurés : ce n’est que la naissance de 2009 sous le signe du changement et nos employés communaux sont toujours récompensés. Leur repas traditionnel est remplacé par une présentation des vœux du Conseil Municipal au personnel communal, suivi d’un apéritif dînatoire le 05 janvier 2009 à la salle Peller. A noter que le cabinet du maire, surchargé par les demandes de trublions notoires, avait simplement oublié d’adresser les invitations aux sept élus de l’opposition…

Puis, pour faire bonne mesure, une deuxième présentation des vœux, à l’ensemble de la population cette fois-ci, aura lieu le 09 janvier 2009 à la salle Malacrida.

Ces réceptions à répétition sont dignes de grandes administrations, telles les Préfectures à une certaine époque, où l’on n’hésitait pas enchaîner les réceptions de vœux : personnel, corps constitués, population etc.…

Alors que par solidarité, de nombreuses collectivités territoriales et leurs maires n’hésitent pas à annuler une cérémonie des vœux 2009 organisée de longue date, afin de reverser les sommes ainsi économisées à des associations caritatives (Marseille, Istres, Salon et d’autres villes…), le train de vie de notre commune paraît déplacé.

La municipalité de Pélissanne saura-t-elle un jour faire des économies et sera-t-elle solidaire de ces exemplaires et sages décisions ? Chacun de nous pourra juger de lui-même. Et, comme si deux cérémonies des vœux ne suffisaient pas, Monsieur Pascal MONTECOT nous gratifie tous d’une invitation luxueuse (3 cartes en couleur) pour la cérémonie du 09 janvier 2009, à nos frais bien entendu.

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La sécurité au feu tricolore du musée

Il y avait une fois un feu tricolore, face au Musée (ancien Hôtel de Ville), qui aurait dû être mis aux nouvelles normes fin 2007. Ce feu permettait aux groupes d’écoliers qui se rendaient à la bibliothèque accompagnés des instituteurs,  ainsi qu'à tous les piétons, de traverser la chaussée en toute sécurité. Il faisait aussi office de régulateur de vitesse pour tous les véhicules, mais un jour de 2008, il a mystérieusement disparu sans qu'on en connaisse les raisons !

Rappel : en 2003 ce feu est tombé en panne, et a fait la "une" de l’actualité d’un journal hebdomadaire : son non-fonctionnement avait été élucidé par les détectives de la municipalité.  Il avait ainsi été décrété que le dimanche à la fermeture du Musée, Monsieur le Conservateur fermait le compteur du musée et, du même geste, éteignait le feu tricolore… Le coupable était tout trouvé !
Sans en avoir été averti, le Conservateur du musée s'est donc retrouvé accusé à tort. Surpris d’apprendre cette accusation, par un article du journal qui plus est, le Conservateur du Musée s’est défendu et a aussitôt démenti cette accusation injustifiée par un droit de réponse.

Et depuis, ce feu tricolore n’avait jamais été réparé : seule sa fonction de clignotant orange subsistait, malgré des doléances de Pélissannais.

Puis début 2008, le feu a subitement disparu, et de ce fait la mise en conformité tant attendue a eu lieu ! En même temps des accès-bateaux pour personnes à mobilité réduite ont été aménagés sur les trottoirs de part et d’autre de la chaussée, conformément aux nouvelles normes certes, mais en totale incohérence avec la disparition du feu tricolore.
De plus on trouve fréquemment sur ces aménagements des véhicules en stationnement anarchique, qui obligent les piétons à descendre du trottoir.
 
Cette mise aux normes du feu avait un coût, mais la municipalité aurait-elle préféré faire des économies au détriment de la mise en sécurité de cette traversée de la chaussée ? Une zone 30 km/h a été signalée par des panneaux, mais il est regrettable de constater que très peu d'automobilistes la respectent et que ce carrefour devient de plus en plus dangereux. Il ne faudrait pas attendre qu’un nouvel accident mortel de piéton au niveau de la bibliothèque se produise (voir archives des journaux) et  déclenche enfin l’attention de notre municipalité sur les risques encourus par les piétons et nos enfants qui se rendent à la bibliothèque !

Des commerces ont été créés : fleuriste, boulangerie, salon de coiffure, cabinet de kinésithérapeute. La fréquentation de la bibliothèque a augmenté et des groupes d’écoliers traversent les allées de Craponne tous les jours. De nouvelles habitations ont été construites, ce qui représente une circulation des piétons accrue sur ces allées, où la vitesse des véhicules est souvent excessive et dangereuse.

La municipalité devrait prendre en compte la mise en sécurité de la circulation des piétons et la traversée de la chaussée sur les allées de Craponne le plus rapidement possible. En décembre 2004, une lettre de demande de mise en sécurité de ce secteur (circulation des véhicules et traversée des piétons) avait été adressée à Monsieur le Maire et aux membres du Conseil Municipal, lettre restée sans réponse comme d’habitude
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Le feuilleton du Clos Saint-Jean


Episode 1 : le vote du conseil municipal pour l'acquisition d'un terrain de 2532 m2 avec Boisé Classé, mais pour en faire un parking en lieu et place du parking du tennis et du corso, qu'il suffirait d'aménager au lieu de le laisser à l'abandon !

Nous avions alerté par courrier les présidents des collectivités territoriales sollicitées du Boisé Classé et de l'incohérence du projet.

Episode 2 : le vote par le conseil municipal (la majorité, car l'opposition a voté contre) de l'achat du terrain, qui Oh surprise ! a diminué de superficie (2198 m2 au lieu de 2532) tout en coûtant plus cher (255 000 Euros au lieu de 250 000) : une bonne opération pour le propriétaire, qui voit le prix au m2 passer de 99 à 116 Euros !

Mais pourquoi ces différences ? qu'est-ce qui a changé en deux mois ? Nous en sommes réduits aux conjectures, puisque la note de synthèse N° 4 pour cet achat ne comporte aucune explication complémentaire. A propos, la servitude de Boisé Classé n'y est pas mentionnée, conformément à nos prévisions. Décidément, quelqu'un est fâché avec la réalité... Voici le nouveau plan de la parcelle AO 387, telle que la commune envisage de l'acheter (contour en bleu) :

le clos
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