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Articles d'octobre :

La facture de l'eau de la Fontaine du Pélican
Un parking dans un Espace boisé Classé au centre du village
Le don du sang à Pélissanne
Avis d'enquête publique

La facture de l'eau de la Fontaine du Pélican

canons

La Fontaine du Pélican ne s’était jamais arrêtée de couler depuis 1770, mais hélas depuis quelques années elle a subi les caprices de certaines personnes irrespectueuses du patrimoine de notre village. Les faits :

En Septembre 2007, la Fontaine du Pélican et le Lavoir des Passadouïres se retrouvent sans eau, à sec. Cet état d’abandon a duré dix mois, jusqu'au 26 juin 2008 à 06H00 du matin, où Pélissanne s'est réveillé avec une surprise : la Fontaine venait de se remettre à couler… ! A croire que nous étions en pleine séquence de Manon des Sources ! Cela aurait pu être un miracle pour certains, mais comme dans Manon, la vérité était ailleurs. L'explication avérée est que la Fontaine du Pélican est désormais alimentée par l’eau du réseau de ville, et qu’un programmateur coupe l’eau la nuit pour une question d’économie. La SEM nous a confirmé que
toute eau de ville consommée est facturée et nous avons pu relever les chiffres de son compteur :
 le 12 octobre                     4202 m3
 le 28 septembre                 3610 m3
 consommation en 14 jours     592 m3
 consommation journalière        42,3 m3

Soit au tarif moyen de 2,8 Euros le m3, la somme de 3600 Euros par mois en moyenne, ou 43 200 Euros par an, qui viendront directement gréver nos impôts locaux. Qui a pris la décision d'alimenter la Fontaine du Pélican en eau de ville, à la veille de l'été où, cette année encore le préfet a édicté des règles de limitation de la consommation ? Qui a été consulté avant cette décision ? Certainement pas les Pélissannais, qui une fois de plus n'auront qu'à ouvrir leur portefeuille !

Cette somme de 43 000 Euros est voisine de deux salaires annuels au SMIC, charges comprises, alors que sans l'incurie de ceux qui commandité ou laissé réaliser les travaux de la place Pisavis ou d'ailleurs, la fontaine serait encore alimentée en eau de source gratuite !

Ne perdons pas espoir d'un retour à la source, car la zone NAc du POS où elle se trouve, n'est pas touchée par la révision du POS soumise à l'enquête publique en cours. 

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Un parking dans un Espace Boisé Classé au centre du village


Le programme électoral de la liste « Ensemble pour Pélissanne » mentionnait un projet de parking pour une centaine de véhicules. Beaucoup d’entre vous espéraient que ce serait probablement à l’emplacement occupé par les établissements Hermitan, qui présente les deux avantages 1) d’un double accès par les Allées de Craponne et la rue Jean Moulin et 2) de n'être frappé d’aucune servitude. Mais cet emplacement n’est pas encore à vendre. Alors comme il faut aller vite (mais pourquoi donc ?) le hasard ou la nécessité ont désigné le N° 40 des Allées de Craponne ; et en séances publiques du conseil municipal du 19 mai et du 22 septembre 2008, notre municipalité a pris la décision d’acquérir ce terrain de 2532 m2 pour la création d’un parking sécurisé.

Le parc en question : Ce terrain, cadastré sous le n° AO 387 provient du domaine appelé « le Clos Saint Jean », récemment vendu après morcèlement . Une partie du parc a été transformée en résidence de 8 appartements, qui a gardé le nom d’origine (le Clos Saint-Jean) et qui a son accès par l’avenue Jean Moulin. La parcelle de la maison de maître a gardé devant sa façade une petite partie du parc. Ce qui reste du parc d’origine, la parcelle AO 387, présente en façade des Allées de Craponne un muret surmonté d’une grille et un portail, en ferronnerie d’art d’époque, sur une cinquantaine de mètres de long. Ce magnifique parc est planté de la végétation typique et semblable aux parcs des autres maisons des notables du village ; il enserre une haie d’arbres ornée de lampadaires, qui permet toujours d’accéder à la belle demeure située côté Jean Moulin.
Les photos ci-dessous vous permettront d'apprécier ce qui serait remplacé par du goudron et du béton :

portail40allee

pontallee2

Son prix de revient est de :

Prix d’Achat H.T. …………….     250 000 Euros H.T.
divers frais annexes…………...   25 000 Euros H.T.
                                     = 275 000 Euros H.T.
T.V.A. 19,6%………………….        53 900 Euros
                                      = 328 900 Euros T.T.C.

Pour son financement, il est demandé des subventions à hauteur de 80 % du total H.T. aux collectivités territoriales, soit :
- Conseil Général        60 %………... 165 000 Euros
- Conseil Régional      10 %………...   27 500 Euros
- Agglopole Provence 10 %………...   27 500 Euros

Les délibérations pour cette acquisition ont été votées à l’unanimité par nos conseillers municipaux.

Mais - car il y a un « mais » - plus du tiers est en Espace Boisé Classé (EBC) et il y a aussi la servitude de passage pour la maison du fond du parc. Vous ne connaissiez pas l’existence de ces servitudes ? il est vrai qu’aucun des documents de la mairie relatifs à ce projet ne les mentionne, en espérant que personne n’ira le vérifier. Un rapide calcul de surface montre qu’il est possible d’y créer une centaine de places de 5m x 2,5m et les quatre allées pour les desservir, mais seulement si tout le boisé classé (environ 800 m2) est supprimé : non, hélas ! vous ne rêvez pas.

Penchons nous sur la pertinence du projet : les comptes rendus des séances du conseil municipal précisent que le premier objectif de ce projet est de permettre aux riverains des rues Garibaldi et Louis Blanc, ainsi que de l’avenue Jean-Moulin … de bénéficier d’une aire de stationnement sécurisée. Mais Jean -Moulin, Louis Blanc et Garibaldi s’en trouvent très éloignées : qui va faire plus de 500 mètres à pied pour rejoindre son domicile après avoir garé son véhicule au N° 40 des Allées ? De plus pour sécuriser le parking, il faudrait couper les arbres (en boisé classé), abattre le portail et les grilles et les remplacer par un mur de 2 mètres de haut .Ce serait une aberration en 2008 de faire disparaître un EBC en plein centre du village au profit d’un parking et de véhicules qui aggraveront la pollution locale. Halte au saccage du patrimoine et au béton, pour un motif inventé de toutes pièces !

Car le parking existe déjà : pour les riverains des voies précitées, il existe un terrain naturellement utilisable comme parking sécurisé, à condition de l’aménager pour cet usage, au lieu de le laisser à l’abandon : c’est le terrain communal « du tennis et du corso », répertorié comme parking sur les plans de l’office du tourisme. Ce terrain est effectivement utilisé pour partie comme parking de desserte par les plus de 300 membres du Tennis Club Pélissannais, les membres de l’association du Corso qui viennent confectionner les chars, sans compter les employés de la crèche et les parents qui accompagnent quotidiennement leurs enfants.

Intérêts contradictoires : notre municipalité nourrit pour ce terrain, acheté à fin d’utilité publique en 1980, une tout autre ambition : la vente à un promoteur immobilier, seule à même d’apporter un peu de trésorerie à un budget communal déséquilibré et sans marge de manœuvre, pour tout dire désastreux. Ce projet de construction de bâtiments sur le terrain du tennis et du corso, imposé aux Pélissannais en 2006 a fait l’objet de leur part d’un refus catégorique, marqué par une manifestation publique et une pétition. Il est actuellement attaqué par des Pélissannais et le tribunal administratif devrait prochainement statuer. Il est très probable que le jugement soit en leur faveur. Les Pélissannais demandent à la place l’aménagement global de ce terrain, ce qui satisferait les usagers de courte durée et comblerait  les habitants riverains, qui y trouveraient enfin un parking sécurisé de proximité, ce qui ne sera jamais le cas du N° 40 des Allées.

De fait, il résulte d’une petite enquête de l’AD3P que le projet du parking au N° 40 des Allées est rejeté par un grand nombre de Pélissannais ; seulement, ils n’ont pas été consultés sur le projet précis de la municipalité.

Une meilleure destination pour cette acquisition : notre village compte déjà 9 400 habitants, et il n’y existe que deux parcs publics, dont un seul avec une aire de jeux pour jeunes d’enfants, ce qui est très insuffisant au vu des normes urbaines actuelles. Face du N° 40 des Allées se trouve la résidence Le Pigeonnier et ses logements sociaux, habités par des retraités, des jeunes couples et leurs enfants (qui ne demandent qu’à courir…), situation identique un peu plus loin à La Cour des Lices. L’éloignement du parc Maureau ou du Clos Saint-Martin du quartier Ouest de Pélissanne (1.5 et 2 km respectivement)  rend leur accès difficile pour les personnes âgées comme pour les mamans accompagnées de leurs enfants, car il leur faut traverser tout le village. Bien souvent, ce cheminement doit se faire sur la chaussée, en raison de l’étroitesse des trottoirs et du stationnement devant certains commerces : avec des poussettes, c’est dangereux.  Au contraire, le terrain des Allées de Craponne serait un lieu idéal pour un troisième  parc public avec jardin d’enfants, destiné aux Pélissannais de cette partie du village, démunie jusqu’à présent d’espace vert accessible au public.

Le flou de la communication de la municipalité : sur les comptes-rendus des deux conseils municipaux, il n’est fait état d’aucune des deux servitudes. Il n’est pas fait état, non plus, de l’estimation du prix par le service des Domaines, nécessaire dans le cas d’un achat par la commune, car elle sert à déterminer les pourcentages du prix qu’elle peut demander en subventions aux collectivités territoriales : Agglopole, Conseil Général et Conseil Régional. L’estimation des Domaines tient-t-elle compte des servitudes ? En effet, un terrain frappé d’une double servitude d’EBC et de passage d’habitation n’a pas la même valeur qu’un terrain nu. D’ailleurs, souvenez-vous : le 23 août 2007, ce terrain a fait l’objet d’un dépôt de demande de permis de construire (n° 1306907E0064) pour une SHON de 1658 m2 de logements collectifs et aucun refus n’a été porté à l’affichage communal. Aujourd’hui Monsieur le Maire déclare qu’il a lui-même refusé ce permis de construire au promoteur, parce qu’il n’avait pas été informé de ce projet au préalable, et « qu’un terrain comme celui-ci, la commune se devait de l’acquérir avant tout ». Ce permis de construire n’aurait-il pas été tout simplement refusé en raison de l’EBC, ou encore sur  injonction des Architectes des Bâtiments de France ?               .

L’AD3P déplore qu’aucun citoyen Pélissannais ne soit informé par la municipalité de tous les aspects de ce projet de parking au N° 40 Allées de Craponne, qui s’avère incohérent, vis-à-vis de la configuration locale, des infrastructures de ce quartier et des problèmes réels de notre village.

En revanche, l’achat du terrain du N° 40 Allées de Craponne est certainement une bonne chose pour notre commune, et c’est la raison pour laquelle les membres de l’opposition du conseil municipal ont également voté favorablement. Mais sa destination de parking ne répond absolument pas au besoin des Pélissannais : il y a beaucoup mieux à en faire et pour moins cher que l’aménagement d'un parking sécurisé. Oui aux subventions, mais il faut savoir qu'elles interdisent de changer la destination pendant une période de 10 ans après l'achat. 10 ans de parking après avoir rasé un boisé classé, c'est trop ! C'est pourquoi l'AD3P a adressé un courrier aux présidents des trois collectivités territoriales sollicitées pour leur signaler les servitudes qui frappent le terrain et leur demander de réorienter la destination de l'acquisition vers cet usage naturel de parc vert public.

Vous êtes invités à faire connaître à l’AD3P vos réactions sur ce projet de parking à la place d’un Espace Boisé Classé au N°40 Allées de Craponne : une pétition est à l'étude.
    
Si vous avez connaissance de difficultés, contactez-nous, nous ferons le nécessaire, dans nos possibilités, pour que Pélissanne maintienne son patrimoine naturel.
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       Le don du sang à Pélissanne 

Le don du sang et le secourisme sont deux grandes causes nationales. Régulièrement des campagnes d'information nous sensibilisent sur ces besoins de solidarité. La cité voisine de Salon organise de telles manifestations, comme le montre l'affiche reproduite ci-dessous, que vous avez tous pu voir :
 salon   
A Pélissanne, L'Association pour le Don du Sang Bénévole Pélissanne/Aurons/La Barben (l'ADSB) organise régulièrement des collectes et appelle les donneurs par tous les moyens à sa disposition : courriers, mails, et ... des banderoles au message clair et précis, qui rappellent les dates et les créneaux horaires où ils peuvent donner un peu de leur sang.

Début octobre, les banderoles en place à Pélissanne en vue de la collecte organisée autour du premier week-end du mois ont été décrochées par les employés municipaux, sur ordre du maire, sans que les responsables de l'ADSB en soient avertis.

Sans vouloir faire pleurer dans les chaumières, il est cependant bon de rappeler que les choses ne se sont pas toujours passé ainsi à Pélissanne, pour preuve, cet article de la revue municipale de l'époque, qui relate la cérémonie organisée par la municipalité pour récompenser les donneurs de sang :

1980

« Mesdames, Messieurs, c’est le grand moment de la remise des médailles et diplômes et ensuite nous lèverons nos verres en souhaitant que l’élan de générosité qu’est le don de sang soit plus grand et que ce don que tant de personnes font avec leur cœur reste un idéal au-dessus de toutes les bassesses et de toutes les questions d’intérêt. »
Soyez tous attentifs à connaître la date de la prochaine collecte, en novembre et venez nombreux donner votre sang

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AVIS D'ENQUETE PUBLIQUE
ouverte au public en mairie de Pélissanne du 15 octobre au 17 novembre 2008


Le Maire de Pélissanne a ordonné l’ouverture d’une enquête publique aux dates précitées sur :

- des projets de révision simplifiée du Plan d’Occupation des Sols secteur « Cour des Lices »,

- et des projets de modification du Plan d’Occupation des Sols (suppression d’emplacements réservés et diverses modifications).

L’AD3P n’a pas connaissance de ces projets. Aussi, nous invitons les Pélissannais se sentant concernés à se rendre en mairie afin de consulter tous les documents afférents à ces modifications.

Dès que l’AD3P aura pris connaissance de ces projets, vous pourrez consulter sur ce site les zones du POS concernées et les principales modifications envisagées.

L’AD3P est à disposition de tous Pélissannais pour leur fournir plus d’amples renseignements.

Voici l'avis paru dans la presse :


avis_presse
Voir notre éditorial, à propos des "diverses modifications"
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