Il
faut espérer que la même erreur d’un chemin privé présenté comme
chemin public, ne soit pas renouvelée et imposée aux Pélissannais par
le service urbanisme et le Maire qui, pour la résidence Poncet ont fait
le forcing de l’intox auprès des riverains abusés, qui vivaient
paisiblement jusqu'alors au clos Saint-Maurice… Cette grossière erreur
figure sur le permis de construire. Ces faits ont été portés à la
connaissance de l’Architecte des Bâtiments de France, Madame
MARTIN-RAFFIER, qui n'a toujours pas répondu au courrier recommandé en
A.R, et dont les notes ne sont pas suivies par la commune, en
particulier au Poncet ! En effet, il est rappelé que l’instruction
d’un permis de construire est totalement différente si le terrain
est bordé par une voie privée ou une voie publique.
L’AD3P
se
devait donc de mettre en garde les futurs acheteurs qui pourraient
verser un acompte afin de réserver ces appartements, dont le permis de
construire n’est pas encore accordé. En bon français cette démarche du
promoteur s’appelle « vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué
», « mettre la charrue devant les bœufs », ou simplement spéculer.
L’AD3P
tient à rappeler qu’un cas similaire s’est produit
à Lançon-de-Provence en 2007. Un promoteur avait décidé de construire 12 logements à la
place d’une villa qui devait être rasée. Des riverains, craignant
que leur environnement provençal et leur cadre de vie soient dénaturés
et que de nouvelles maisons subissent le même sort, se sont réunis et
ont fait circuler une pétition. Le Maire de Lançon est alors intervenu
et a rassuré ses administrés en annonçant publiquement que ce projet ne
verrait pas le jour et était annulé.
Un
très bel exemple de démocratie et du soutien d’un Maire à ses
administrés, dont Pélissanne aurait avantage à prendre l’exemple.